Les formats ouverts

"Dans le domaine du multimédia numérique, à un moment, nous sommes tous obligés de choisir un format pour la distribution de nos œuvres. C'est pourquoi il est utile de penser aux conséquences de ces derniers sur le public..."

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Dans cet article, découvrons les enjeux de l'utilisation des formats ouverts dans le domaine du multimédia numérique, mais aussi les répercussions que cela aura sur votre public, et enfin comment les utiliser, convertir vos fichiers en ces magnifiques formats qui libèrent le numérique !

Le libre dans le numérique

Mais pourquoi tout un article sur un simple format ? Parce-qu'il est libre ! Et qui dit libre, dit open-source, qui dit possibilité de modification et d'utilisation à l'infini ! Pour certains, ce n'est pas forcément avantageux : les DRM ne sont pas applicables sur ces formats, mais en tout cas c'est tant mieux pour le grand public. Plus aucune restriction d'usage.

Il n'y a pas que ça : les fabricants de lecteurs audio/vidéo numériques et les éditeurs de logiciels ont, en temps normal, des royalties à payer aux développeurs du MP3 (c'est un exemple), mais ceci s'applique pour tous les formats propriétaires. C'est un véritable problème, car ces formats (de qualité médiocre en général), entraînent très fréquemment des procès car des sociétés n'ont pas payées les développeurs... Et là arrive "Super-Theora" couplé à "Super-Vorbis" (mais il y en a d'autres), un format complètement ouvert, développé par la fondation Xiph, ainsi que la communauté. Sa qualité d'encodage est nettement meilleure que ce que fait n'importe quel autre algorithme de codage audio/vidéo. Le choix est vite fait !

Enfin, vous êtes sûr que votre fichier pourra être lu partout : il y a des logiciels multi-plateformes comme VLC qui s'installent sous tous les systèmes d'exploitation. Le gros inconvénient à cela, c'est que les baladeurs audio portables ou encore les téléphones mobiles ne lisent pas tous ces formats en natif, et vous pourrez difficilement installer des codecs... (si déjà c'est possible sur certains).

Un public plus ouvert

La majorité des utilisateurs d'ordinateurs ne connaissent même pas le terme "logiciel libre". Essayez de leur enseigner ça, ça ne passera pas. Il faut alors leur faire connaître ce terme d'une autre manière. Aujourd'hui, en 2009, la majorité du public écoute sa musique en MP3 ou encore WMA sur un Windows Media Player 11 très lourd, moche et propriétaire (et c'est la même histoire avec le système d'exploitation...). Pour la vidéo, c'est pareil. Ils ne connaissent pas d'alternatives vraiment potables, alors pourquoi changer ?

En distribuant des fichiers dans des formats libres, votre public, pour peu qu'il soit un tantinet intéressé par votre œuvre (distribuée, bien sûr sous une licence Creative Commons !), cherchera à lire ce que vous lui donnez, et là il découvrira d'autres logiciels, et s'ouvrira un peu sur le vrai monde de l'informatique... En proposant vos créations comme tel, vous faites une fleur à toute l'humanité !

Et pour encoder tout ça ?

Justement ! C'est sans aucun doute les formats pour lesquels on trouve le plus facilement des logiciels d'encodage, puisqu'ils sont ouverts ! Ici, nous allons nous attacher à transformer un fichier MP3 à bit-rate constant de 128Kbs/s : son équivalent en OGG Vorbis est (à peu près) de 80Kbs/s, c'est à dire, pour certains logiciels, la qualité q1 OGG.

Que vous soyez sous Linux (on vous aime !), sous Windows (essayez autre chose...) ou encore sur Mac (peut faire mieux...), il y aura toujours un couteau suisse de l'encodage pour vous accompagner. Voici les logiciels qui peuvent vous intéresser :

Voilà, maintenant vous êtes équipé convenablement, bonne conversion, et surtout, bonne diffusion sur le Net ! Vous verrez, lire du OGG qu'il soit audio ou vidéo est vraiment facile et la qualité est telle que l'on ne remarque même pas (contrairement au MP3), la compression...

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